ART À LA POINTE, PONT-CROIX, 2010

Moulin à marée

Treillis acier pour bâtit, laine Mohair : alliance d’enveloppes.

L’acier sorti de terre, devenu outil, tricotine avec la laine. Apparition de nouvelles frontières, ou de filets prédateurs ? Tentative de décomposition du moulin, de la lumière ?

Inspirés de l’architecture du lieu et des paysages alentours, les murs maillés se ventousent, s’étirent à l’intérieur du moulin. La lumière est captée, comme pour un arc-en-ciel blanc, et redessine d’autre formes d’architectures, obliques, blanches, presque éblouissantes. On n’entre plus dans le moulin que l’on connaissait mais dans un nouveau vaisseau de pierres, laine et acier ponctué d’interstices lumineux qui nous évoquent une nouvelle proposition, une nouvelle traversée dans la matière, une immersion.