CHOSAL, 2013
ESAT, Pôle Land Art Départemental
Moi(s)[SONNER]
« Pour libérer la parole, l’artiste a recourt à des gestes « prétextes » qui réclament un contact direct, le toucher et, de fait, le sensoriel libère la parole. (…) c’était comme faire défiler devant soi, dans ses mains un lot de pensées en vrac (les laines) et les inventorier pour les parler, sans à-priori, mu par le plaisir de la rencontre, tourments ou désirs, on devise librement et donne à voir l’intérieur. Le tour de force était de réussir par un mot ou un silence, un regard ou un sourire, une présence, le « miracle » qui engage et qui révèle. Un glissement presque discret dans lequel chacun vient dire un peu plus de lui-même, qui il est, et comment il est là, avec les autres… » – Régine Raphoz, extrait.